Information importante
Depuis le 1er janvier 2023, il n'est plus possible de déposer un dossier de création d’entreprise auprès de son CFE. Votre dossier doit obligatoirement être transmis via le guichet unique.
Le statut d’auto-entrepreneur comporte de nombreux avantages qui font de ce régime l’un des plus plébiscités par les indépendants. Voici les principaux points positifs de la micro-entreprise.
Certains entrepreneurs n’osent pas se lancer dans la création de leur activité par peur de se retrouver face à une gestion quotidienne lourde et contraignante. Avec la micro-entreprise, fini la rédaction de statuts, les bilans comptables et les publicités légales obligatoires !
Avec cette forme juridique, vous optez en effet pour un régime où les formalités administratives et les obligations comptables sont réduites au minimum.
Très concrètement, vous devrez simplement :
Et c’est tout ! La gestion d’une micro-entreprise étant simplifiée, cela vous laisse beaucoup plus de temps pour vous focaliser sur le développement de votre activité.
Pour aller plus loin : Le guide complet sur la comptabilité des auto-entrepreneurs
Les démarches pour créer une micro-entreprise sont facilitées par rapport aux autres formes juridiques (EURL ou SASU par exemple).
Votre dossier de déclaration de début d'activité pour devenir auto-entrepreneur devra être déposé directement sur la plateforme du guichet unique. L'ensemble des démarches est entièrement dématérialisé.
Vous obtiendrez votre numéro de SIRET 1 à 6 semaines plus tard. Cela validera la création de votre statut de travailleur indépendant.
Sachez également que le régime de la micro-entreprise ne dispose pas d’un capital social. Pour créer votre activité, vous n’avez donc pas besoin de faire un apport financier (contrairement aux sociétés).
Un des autres avantages du statut d’auto-entrepreneur est que vous n’êtes pas non plus obligé de faire appel à un expert-comptable ! L’auto-entrepreneur peut réaliser en toute simplicité sa propre comptabilité.
Pour aller plus loin : Comment devenir auto-entrepreneur ?
Information importante
Depuis le 1er janvier 2023, il n'est plus possible de déposer un dossier de création d’entreprise auprès de son CFE. Votre dossier doit obligatoirement être transmis via le guichet unique.
Le statut d’auto-entrepreneur étant ouvert à tous les profils (étudiant, salarié, fonctionnaire, demandeur d’emploi, retraité, et dirigeant assimilé salarié), il est particulièrement intéressant pour les personnes qui souhaitent conserver leur statut actuel tout en complétant leurs revenus. Cette flexibilité permet à chacun de développer une activité complémentaire sans renoncer à la sécurité financière apportée par un emploi salarié, une pension de retraite, ou des allocations.
Avec la micro-entreprise, vous avez ainsi la possibilité de cumuler les revenus issus de votre activité avec votre salaire ou vos allocations (chômage, retraite). Cette option est idéale pour tester une idée de projet ou pour arrondir ses fins de mois sans prendre de risques majeurs. De plus, ce cumul de statuts permet d’enrichir son expérience professionnelle, d’acquérir de nouvelles compétences, et d’explorer des passions ou intérêts personnels tout en bénéficiant d’un cadre légal simplifié. Ce modèle est donc attractif pour ceux qui souhaitent diversifier leurs sources de revenus ou se préparer à une transition progressive vers une activité indépendante à temps plein.
Pour aller plus loin : Cumul auto-entrepreneur et chômage, tout comprendre
Les experts du Portail Auto-Entrepreneur peuvent vous accompagner dans vos démarches de création. Contactez-nous !
C’est l’un des grands atouts de la micro-entreprise !
En tant qu’auto-entrepreneur, vous n’êtes pas redevable de la TVA si vous ne dépassez pas les seuils de chiffre d’affaires suivants :
À ces seuils de base s’ajoutent des seuils de tolérance en dessous desquels un auto-entrepreneur peut continuer à bénéficier de la franchise en base de TVA au cours d'une année supplémentaire. Ces seuils s'élèvent à :
Si vous respectez ces seuils, cela signifie que :
Cependant, notez bien que vous ne pouvez pas récupérer la TVA sur vos achats professionnels.
Pour aller plus loin : Tout savoir sur la TVA en auto-entreprise
Depuis le 1er janvier 2020, les nouveaux créateurs d'entreprise peuvent bénéficier de l’ACRE sous conditions.
Ce dispositif leur permet de profiter d’une exonération partielle de leurs cotisations sociales. Cette aide est valable pour la première année suivant la création de l’entreprise.
À l’issue de cette année, l’exonération prend fin et vous serez alors soumis aux taux de cotisations sociales classiques :
Vous l’avez compris, les cotisations sociales que vous verserez dépendront directement du montant de votre chiffre d’affaires.
Il vous suffira alors de déclarer chaque mois ou trimestre votre chiffre d’affaires en ligne. Vos cotisations sociales seront alors automatiquement calculées et prélevées, avec une mise à jour régulière.
Pour en savoir plus : l’ACRE ou exonération de début d'activité.
Côté impôts, les auto-entrepreneurs ont la possibilité, sous conditions de revenus, d’opter pour le versement libératoire.
Pour rappel, le versement libératoire pour les auto-entrepreneurs est un système simplifié de paiement de l'impôt sur le revenu. Concrètement, au lieu de payer l'impôt sur le revenu à la fin de l'année, le micro-entrepreneur paye un pourcentage fixe de son chiffre d'affaires chaque mois ou trimestre. Ce pourcentage inclut à la fois les cotisations sociales et l'impôt sur le revenu. Cela permet de lisser les paiements et d'éviter les grosses surprises fiscales en fin d'année.
Dans ce cas, lors de leur déclaration mensuelle ou trimestrielle de chiffre d’affaires, un pourcentage supplémentaire sera prélevé au titre de l’impôt sur le revenu et viendra s’ajouter aux cotisations sociales. Le taux du versement libératoire dépend de la nature de l’activité.
Ce type d’imposition comporte plusieurs avantages :
L’option pour le versement libératoire n’est cependant pas recommandée pour les personnes qui ne sont pas imposables.
S’il est impossible d’avoir plusieurs auto-entreprises en même temps, il est tout à fait possible de cumuler plusieurs activités au sein d’une même auto-entreprise.
À titre d’exemple, votre activité principale peut-être la photographie, ce qui ne vous empêche pas de proposer en parallèle des prestations de webdesigner ou toute autre activité complètement différente.
Le régime micro-entrepreneur est donc particulièrement adaptée aux personnes qui ont des compétences dans des domaines variés.
Comment créer sa micro-entreprise
Si le régime micro-entrepreneur comporte des avantages certains, vous devrez toutefois être conscient des limites et contraintes de ce statut. Voici donc les principaux inconvénients du statut de micro-entrepeneur.
Parallèlement à des cotisations sociales allégées, l’auto-entrepreneur doit tout de même s’acquitter de différentes charges :
Bon à savoir
Contrairement aux autres statuts, les formalités de création d'une micro-entreprise sont entièrement gratuites ! Un auto-entrepreneur n'a donc pas à ajouter de frais liés à des démarches administratives dans vos charges fixes.
Le micro-entrepreneur ne devra pas dépasser les plafonds annuels en vigueur pour continuer à bénéficier de ce statut.
Pour rappel les plafonds de chiffres d’affaires en 2024 sont les suivants :
Ces seuils peuvent être rapidement atteints, notamment dans le cas d’une activité qui nécessite l’achat de matières premières dont le coût sera répercuté sur votre facturation.
Prenons le cas d’un peintre en bâtiment : il achète son matériel (peinture, pinceaux…) puis exécute sa mission auprès d’un client. La facture émise comprendra à la fois les frais d’équipement et ceux liés à sa prestation. Son chiffre d’affaires peut vite gonfler et dépasser les plafonds de la micro-entreprise.
Bon à savoir
Lorsque l’auto-entrepreneur sort du régime micro-fiscal, il passe :
Ces régimes fiscaux ne bénéficient pas d’une comptabilité simplifiée comme la micro-entreprise mais ouvrent droit à la déclaration de frais professionnels.
Reprenons le cas du peintre en bâtiment. Il vient de facturer son client à hauteur de 200 € pour l’achat de matières premières et 300 € pour la prestation.
Comme il est micro-entrepreneur, il ne peut pas déduire ses dépenses professionnelles lors de sa déclaration à l’Urssaf. Il devra donc régler des cotisations sociales non pas sur son bénéfice (300 €) mais sur son chiffre d’affaires (500 €).
En effet, le calcul des cotisations se fait toujours sur la base de la somme encaissée et selon un taux fixe déterminé par le type d’activité.
Bon à savoir
Il est possible dans certains cas de déduire ses dépenses professionnelles en facturant au nom du client les dépenses nécéssaires à la réalisation d’un service. Ces frais déductibles sont alors appelés frais de débours.
Pour en savoir plus : Frais de débours : déduire vos achats professionnels
On vous le disait, un auto-entrepreneur peut bénéficier de la franchise en base de TVA, s’il ne dépasse pas les seuils de chiffre d’affaires mentionnés plus haut.
Mais attention, puisqu’il ne facture pas la TVA à ses clients, il ne peut pas non plus la récupérer !
Cela signifie que toutes les dépenses effectuées pour le compte de l'entreprise, y compris l'achat de matériel, les frais de déplacement, ou encore les services professionnels, sont supportées en intégralité par l'auto-entrepreneur, sans possibilité de récupérer la TVA payée.
Si vous avez de nombreux frais professionnels, notamment au lancement de votre activité, lorsque les investissements initiaux peuvent être importants, vous devrez donc assumer pleinement ces coûts. Cette situation peut rapidement peser sur la rentabilité de votre activité, surtout si votre chiffre d’affaires est encore faible. Dans ce contexte, la micro-entreprise n’est peut-être pas le statut d’entrepreneuriat le plus avantageux pour vous, car d’autres formes juridiques d’entreprise, bien qu’impliquant une gestion administrative plus complexe, permettent de déduire la TVA de vos dépenses professionnelles, allégeant ainsi la charge financière. Par conséquent, il est essentiel de bien évaluer vos besoins et vos prévisions de dépenses avant de choisir le statut d'auto-entrepreneur.
Les auto-entrepreneurs qui exercent leur activité d'indépendant à titre exclusif ne bénéficient pas de la même couverture sociale que les salariés. Ils ont en effet le statut de travailleur non salarié (TNS) et sont soumis au régime micro-social.
À titre d’exemple :
Information importante
Auparavant, le patrimoine personnel des auto-entrepreneurs était saisissable en cas de dettes. Ce n’est plus le cas depuis la loi du 14 février 2022. Désormais, seul son patrimoine professionnel peut être saisi. Cela constitue une sécurité supplémentaire en faveur de ce statut particulier de l’entreprise individuelle.
Le statut d'auto-entrepreneur est particulièrement bien adapté pour des activités qui présentent certaines caractéristiques spécifiques. Il convient idéalement aux projets qui :
Il est également essentiel que le chiffre d'affaires généré par ces activités demeure en deçà des plafonds établis pour le régime d'auto-entrepreneur, afin de conserver les avantages fiscaux et administratifs associés.
À l'inverse, le régime de la micro-entreprise peut s'avérer moins adapté pour certains types d'activités. Ce statut est moins pertinent pour les projets qui :
Enfin, il est important de noter que le statut d'auto-entrepreneur est conçu pour ceux qui souhaitent entreprendre seuls. Si votre projet implique de vous associer avec une autre personne, vous devrez envisager la création d'une société, telle qu'une SAS ou une SARL, qui permet d'accueillir des associés et de structurer juridiquement votre activité commune.
Certaines activités réglementées sont exclues du régime de la micro-entreprise. C'est par exemple le cas des activités agricoles ou des activités artistiques (sauf en cas de renonciation à vos droits d'auteurs). Un auto-entrepreneur ne peut donc pas exercer n'importe quelle activité.
Pour en savoir plus, n'hésitez pas à consulter notre article à propos des activités interdites en auto-entreprise.
Aucune loi n'interdit à une micro-entreprise d'embaucher un salarié. Vous pouvez donc faire appel à du personnel, notamment dans le cadre d'un besoin ponctuel de main-d'oeuvre.
Notez cependant qu'à l'origine, le statut d'auto-entrepreneur a été pensé pour les entrepreneurs souhaitant se lancer seuls. Le recrutement d'une personne supplémentaire peut ainsi s'avérer compliqué pour plusieurs raisons :
Des solutions existent néanmoins pour pallier à ces difficultés, notamment le recours à des prestataires externes. Pour en savoir plus, n'hésitez pas à consulter notre guide complet expliquant comment embaucher en tant qu'auto-entrepreneur.
Il est tout à fait possible de mener son activité d'auto-entrepreneur depuis l'étranger. L'ouverture d'une micro-entreprise n'est donc pas incompatible avec vos potentiels désirs d'expatriation. Il y a toutefois quelques conditions à respecter, notamment celle de domicilier votre micro-entreprise en France.
Pour en savoir plus : Être auto-entrepreneur et vivre à l’étranger : comment ça marche ?
Vous n'êtes jamais livré à vous-même en tant qu'auto-entrepreneur ! De nombreux dispositifs existent pour vous épauler à chacune des étapes de votre activité professionnelle, de la création de votre micro-entreprise à son développement. Voici une liste non exhaustive des solutions existantes :
Pour en savoir plus : Formation Auto-entrepreneur : quelles sont mes droits ?
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