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Les 7 avantages et les 5 inconvénients de l'auto-entreprise

29 janvier 2025
7 min  · Par Élodie Guyomard
Depuis sa création en 2009, l’auto-entreprise, désormais appelée micro-entreprise, connaît un succès grandissant auprès des personnes souhaitant lancer leur activité d’indépendant. Vous aussi, vous voulez franchir le pas en vous installant à votre compte ? Découvrez ici les avantages et les inconvénients du statut d’auto-entrepreneur et faites le choix le mieux adapté à votre projet.

Les 7 avantages de la micro-entreprise

Le statut d’auto-entrepreneur comporte de nombreux avantages qui font de ce régime l’un des plus plébiscités par les indépendants. Voici les principaux points positifs de la micro-entreprise.

1 - Une gestion quotidienne simplifiée

Certains entrepreneurs n’osent pas se lancer dans la création de leur activité par peur de se retrouver face à une gestion quotidienne lourde et contraignante. Avec la micro-entreprise, fini la rédaction de statuts, les bilans comptables et les publicités légales obligatoires !

Avec cette forme juridique, vous optez en effet pour un régime où les formalités administratives et les obligations comptables sont réduites au minimum.

Très concrètement, vous devrez simplement :

Et c’est tout ! La gestion d’une micro-entreprise étant simplifiée, cela vous laisse beaucoup plus de temps pour vous focaliser sur le développement de votre activité.

Pour aller plus loin : Le guide complet sur la comptabilité des auto-entrepreneurs

2 - La rapidité des formalités d’ouverture

Les démarches pour créer une micro-entreprise sont facilitées par rapport aux autres formes juridiques (EURL ou SASU par exemple).  

Votre dossier de déclaration de début d'activité pour devenir auto-entrepreneur devra être déposé directement sur la plateforme du guichet unique. L'ensemble des démarches est entièrement dématérialisé.

Vous obtiendrez votre numéro de SIRET 1 à 6 semaines plus tard. Cela validera la création de votre statut de travailleur indépendant.

Sachez également que le régime de la micro-entreprise ne dispose pas d’un capital social. Pour créer votre activité, vous n’avez donc pas besoin de faire un apport financier (contrairement aux sociétés). 

Un des autres avantages du statut d’auto-entrepreneur est que vous n’êtes pas non plus obligé de faire appel à un expert-comptable ! L’auto-entrepreneur peut réaliser en toute simplicité sa propre comptabilité.

Pour aller plus loin : Comment devenir auto-entrepreneur ?

 

Information importante

Depuis le 1er janvier 2023, il n'est plus possible de déposer un dossier de création d’entreprise auprès de son CFE. Votre dossier doit obligatoirement être transmis via le guichet unique

3 - Un cumul possible de statut

Le statut d’auto-entrepreneur étant ouvert à tous les profils (étudiant, salarié, fonctionnaire, demandeur d’emploi, retraité, et dirigeant assimilé salarié), il est particulièrement intéressant pour les personnes qui souhaitent conserver leur statut actuel tout en complétant leurs revenus. Cette flexibilité permet à chacun de développer une activité complémentaire sans renoncer à la sécurité financière apportée par un emploi salarié, une pension de retraite, ou des allocations.

Avec la micro-entreprise, vous avez ainsi la possibilité de cumuler les revenus issus de votre activité avec votre salaire ou vos allocations (chômage, retraite). Cette option est idéale pour tester une idée de projet ou pour arrondir ses fins de mois sans prendre de risques majeurs. De plus, ce cumul de statuts permet d’enrichir son expérience professionnelle, d’acquérir de nouvelles compétences, et d’explorer des passions ou intérêts personnels tout en bénéficiant d’un cadre légal simplifié. Ce modèle est donc attractif pour ceux qui souhaitent diversifier leurs sources de revenus ou se préparer à une transition progressive vers une activité indépendante à temps plein.

Pour aller plus loin : Cumul auto-entrepreneur et chômage, tout comprendre

Les experts du Portail Auto-Entrepreneur peuvent vous accompagner dans vos démarches de création. Contactez-nous ! 

DEVENIR AUTO-ENTREPRENEUR

4 - La franchise en base de TVA

C’est l’un des grands atouts de la micro-entreprise !

En tant qu’auto-entrepreneur, vous n’êtes pas redevable de la TVA si vous ne dépassez pas les seuils de chiffre d’affaires suivants :

  • 37 500 € par an pour les prestations de services relevant de la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) ou des bénéfices non commerciaux (BNC)
  • 85 000 € par an pour une activité de vente de marchandises, d’objets, de fournitures, de denrées à emporter ou à consommer sur place, ou pour des prestations d’hébergement

À ces seuils de base s’ajoutent des seuils de tolérance en dessous desquels un auto-entrepreneur peut continuer à bénéficier de la franchise en base de TVA au cours d'une année supplémentaire. Ces seuils s'élèvent à :

  • 41 250 € par an pour les prestations de services relevant de la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) ou des bénéfices non commerciaux (BNC)
  • 93 000 € par an pour une activité de vente de marchandises, d’objets, de fournitures, de denrées à emporter ou à consommer sur place, ou pour des prestations d’hébergement

Si vous respectez ces seuils, cela signifie que :

  • vous ne facturez pas la TVA à vos clients et êtes donc potentiellement plus compétitif que vos concurrents
  • vous n’êtes pas soumis à l’obligation de faire une déclaration de TVA et évitez ainsi une formalité complexe. 

Cependant, notez bien que vous ne pouvez pas récupérer la TVA sur vos achats professionnels.

Pour aller plus loin : Tout savoir sur la TVA en auto-entreprise 

5 - Des charges sociales allégées

Depuis le 1er janvier 2020, les nouveaux créateurs d'entreprise peuvent bénéficier de l’ACRE sous conditions.  

Ce dispositif leur permet de profiter d’une exonération partielle de leurs cotisations sociales. Cette aide est valable pour la première année suivant la création de l’entreprise. 

À l’issue de cette année, l’exonération prend fin et vous serez alors soumis aux taux de cotisations sociales classiques :

  • 12,3 % pour les activités d’achat-vente de marchandises (BIC)
  • 6 % pour les activités de location de logements meublés de tourisme
  • 21,2 % pour les prestations de services commerciales ou artisanales (BIC) et activités de location d'habitation meublée
  • 24,6 % pour les autres prestations de services (BNC) et les professions libérales affiliées au régime général pour leur retraite
  • 23,2 % pour les activités libérales affiliées à la Cipav

Vous l’avez compris, les cotisations sociales que vous verserez dépendront directement du montant de votre chiffre d’affaires.

Il vous suffira alors de déclarer chaque mois ou trimestre votre chiffre d’affaires en ligne. Vos cotisations sociales seront alors automatiquement calculées et prélevées, avec une mise à jour régulière.

Pour en savoir plus : l’ACRE ou exonération de début d'activité.

6 - Une plus grande visibilité sur votre impôt sur le revenu

Côté impôts, les auto-entrepreneurs ont la possibilité, sous conditions de revenus, d’opter pour le versement libératoire.

Pour rappel, le versement libératoire pour les auto-entrepreneurs est un système simplifié de paiement de l'impôt sur le revenu. Concrètement, au lieu de payer l'impôt sur le revenu à la fin de l'année, le micro-entrepreneur paye un pourcentage fixe de son chiffre d'affaires chaque mois ou trimestre. Ce pourcentage inclut à la fois les cotisations sociales et l'impôt sur le revenu. Cela permet de lisser les paiements et d'éviter les grosses surprises fiscales en fin d'année.

Dans ce cas, lors de leur déclaration mensuelle ou trimestrielle de chiffre d’affaires, un pourcentage supplémentaire sera prélevé au titre de l’impôt sur le revenu et viendra s’ajouter aux cotisations sociales. Le taux du versement libératoire dépend de la nature de l’activité.

Ce type d’imposition comporte plusieurs avantages :

  • Vous payez votre impôt sur le revenu tout au long de l’année, sans régularisation le dernier mois
  • Le calcul du montant est automatique et prévisible
  • Vous bénéficiez d’un taux d’imposition très avantageux (entre 1 et 2,2 % du CA) qui restera le même quelque soit l’évolution de votre chiffre d’affaires.

L’option pour le versement libératoire n’est cependant pas recommandée pour les personnes qui ne sont pas imposables.

7 - La possibilité de cumuler les activités

S’il est impossible d’avoir plusieurs auto-entreprises en même temps, il est tout à fait possible de cumuler plusieurs activités au sein d’une même auto-entreprise.

À titre d’exemple, votre activité principale peut-être la photographie, ce qui ne vous empêche pas de proposer en parallèle des prestations de webdesigner ou toute autre activité complètement différente.

Le régime micro-entrepreneur est donc particulièrement adaptée aux personnes qui ont des compétences dans des domaines variés.
Comment créer sa micro-entreprise

Les 5 inconvénients de la micro-entreprise

Si le régime micro-entrepreneur comporte des avantages certains, vous devrez toutefois être conscient des limites et contraintes de ce statut. Voici donc les principaux inconvénients du statut de micro-entrepeneur.

1 - Certaines charges fixes, même en cas de chiffre d’affaires faible

Parallèlement à des cotisations sociales allégées, l’auto-entrepreneur doit tout de même s’acquitter de différentes charges :

  • les frais liés au compte bancaire dédié (plus importants en cas de compte bancaire professionnel)
  • le coût engendré par la souscription de diverses assurances : la responsabilité civile professionnelle obligatoire pour certaines professions et la garantie décennale pour les entrepreneurs du BTP sont par exemple des assurances coûteuses dont ne sont pas dispensés les auto-entrepreneurs.
  • Les dépenses liés à un éventuel recours à un service de domiciliation : si la domiciliation au sein de son domicile est une option possible et gratuite, certaines contraintes (statut d’occupation du logement, désir de confidentialité, devoir de crédibilité ou encore besoin de locaux spécifiques) peuvent rendre le recours à un service de domiciliation avantageux, voire indispensable.
  • la Cotisation Foncière des Entreprises calculée par rapport à la valeur locative des biens qui sont utilisés par l'entreprise. Un auto-entrepreneur peut en être exonéré mais sous conditions très précises. Dans le cas contraire, il devra s’en acquitter une fois par an, avant le 15 décembre. À noter toutefois que tous les auto-entrepreneurs bénéficient d'une exonération la première année d'activité.

 

Bon à savoir

Contrairement aux autres statuts, les formalités de création d'une micro-entreprise sont entièrement gratuites ! Un auto-entrepreneur n'a donc pas à ajouter de frais liés à des démarches administratives dans vos charges fixes.

2 - Des plafonds de chiffre d’affaires rapidement atteignables

Le micro-entrepreneur ne devra pas dépasser les plafonds annuels en vigueur pour continuer à bénéficier de ce statut.

Pour rappel les plafonds de chiffres d’affaires en 2024 sont les suivants :

  • 188 700 € : concerne les activités de vente de marchandises, de denrées à consommer sur place, ainsi qu’aux prestations d’hébergement.
  • 77 700 € : concerne les prestations de services commerciales ou artisanales, ainsi que les activités libérales.

Ces seuils peuvent être rapidement atteints, notamment dans le cas d’une activité qui nécessite l’achat de matières premières dont le coût sera répercuté sur votre facturation.

Prenons le cas d’un peintre en bâtiment : il achète son matériel (peinture, pinceaux…) puis exécute sa mission auprès d’un client. La facture émise comprendra à la fois les frais d’équipement et ceux liés à sa prestation. Son chiffre d’affaires peut vite gonfler et dépasser les plafonds de la micro-entreprise.

 

Bon à savoir

Lorsque l’auto-entrepreneur sort du régime micro-fiscal, il passe :

  • au régime réel simplifié d’imposition ou régime réel normal d’imposition sur option s’il est commerçants ou artisans
  • au régime fiscal de la déclaration contrôlée s’il exerce une activité libérale

Ces régimes fiscaux ne bénéficient pas d’une comptabilité simplifiée comme la micro-entreprise mais ouvrent droit à la déclaration de frais professionnels.

3 - Des cotisations payées sur la base du CA et non du bénéfice

Reprenons le cas du peintre en bâtiment. Il vient de facturer son client à hauteur de 200 € pour l’achat de matières premières et 300 € pour la prestation.

Comme il est micro-entrepreneur, il ne peut pas déduire ses dépenses professionnelles lors de sa déclaration à l’Urssaf. Il devra donc régler des cotisations sociales non pas sur son bénéfice (300 €) mais sur son chiffre d’affaires (500 €).

En effet, le calcul des cotisations se fait toujours sur la base de la somme encaissée et selon un taux fixe déterminé par le type d’activité.

 

Bon à savoir

Il est possible dans certains cas de déduire ses dépenses professionnelles en facturant au nom du client les dépenses nécéssaires à la réalisation d’un service. Ces frais déductibles sont alors appelés frais de débours.

Pour en savoir plus : Frais de débours : déduire vos achats professionnels

4 - La TVA non déductible en deçà d’un certain seuil

On vous le disait, un auto-entrepreneur peut bénéficier de la franchise en base de TVA, s’il ne dépasse pas les seuils de chiffre d’affaires mentionnés plus haut.

Mais attention, puisqu’il ne facture pas la TVA à ses clients, il ne peut pas non plus la récupérer !

Cela signifie que toutes les dépenses effectuées pour le compte de l'entreprise, y compris l'achat de matériel, les frais de déplacement, ou encore les services professionnels, sont supportées en intégralité par l'auto-entrepreneur, sans possibilité de récupérer la TVA payée.

Si vous avez de nombreux frais professionnels, notamment au lancement de votre activité, lorsque les investissements initiaux peuvent être importants, vous devrez donc assumer pleinement ces coûts. Cette situation peut rapidement peser sur la rentabilité de votre activité, surtout si votre chiffre d’affaires est encore faible. Dans ce contexte, la micro-entreprise n’est peut-être pas le statut d’entrepreneuriat le plus avantageux pour vous, car d’autres formes juridiques d’entreprise, bien qu’impliquant une gestion administrative plus complexe, permettent de déduire la TVA de vos dépenses professionnelles, allégeant ainsi la charge financière. Par conséquent, il est essentiel de bien évaluer vos besoins et vos prévisions de dépenses avant de choisir le statut d'auto-entrepreneur.

5 - Une couverture sociale limitée

Les auto-entrepreneurs qui exercent leur activité d'indépendant à titre exclusif ne bénéficient pas de la même couverture sociale que les salariés. Ils ont en effet le statut de travailleur non salarié (TNS) et sont soumis au régime micro-social.

À titre d’exemple :

  • les indemnités journalières en cas de maladie ou d’accident sont versées sous conditions de revenus (en 2025, votre revenu annuel doit être supérieur à 4 383,20 euros après abattement)
  • la validation des trimestres de retraite n’est possible que si vous avez réalisé un chiffre d'affaires minimum défini en fonction de votre type d’activité. Les droits à la retraite dépendent en effet des cotisations sociales versées.
  • les auto-entrepreneurs ne cotisent pas pour le chômage.  En 2019, le gouvernement a toutefois mis en place l'allocation des travailleurs indépendants. Ses conditions d’octroi demeurent néanmoins très restrictives.

 

Information importante

Auparavant, le patrimoine personnel des auto-entrepreneurs était saisissable en cas de dettes. Ce n’est plus le cas depuis la loi du 14 février 2022. Désormais, seul son patrimoine professionnel peut être saisi. Cela constitue une sécurité supplémentaire en faveur de ce statut particulier de l’entreprise individuelle. 

Quelles activités conviennent le mieux, et le moins, au statut de micro-entrepreneur ?

Les activités adaptées à la micro-entreprise

Le statut d'auto-entrepreneur est particulièrement bien adapté pour des activités qui présentent certaines caractéristiques spécifiques. Il convient idéalement aux projets qui :

  • Nécessitent peu ou pas d'investissements initiaux importants, comme l'achat d'un véhicule, d'outils spécialisés ou d'autres équipements coûteux.
  • Engendrent des frais de fonctionnement limités pour générer du chiffre d'affaires, que ce soit en termes de déplacements, d'achat de matières premières, de sous-traitance, ou d'autres dépenses similaires.
  • Peuvent être exercées à domicile ou directement chez les clients, permettant ainsi d'éviter les coûts associés à la location ou à l'entretien d'un local professionnel, tels que le loyer, l'eau, ou l'électricité.
  • Ne sont pas impactées par l'impossibilité de récupérer la TVA sur les dépenses et les achats nécessaires à l'activité.

Il est également essentiel que le chiffre d'affaires généré par ces activités demeure en deçà des plafonds établis pour le régime d'auto-entrepreneur, afin de conserver les avantages fiscaux et administratifs associés.

Les activités moins adaptées à la micro-entreprise

À l'inverse, le régime de la micro-entreprise peut s'avérer moins adapté pour certains types d'activités. Ce statut est moins pertinent pour les projets qui :

  • Impliquent l'achat ou la location d'un local commercial ou professionnel, comme une boutique, un salon, ou un cabinet, où les coûts fixes sont souvent élevés.
  • Entraînent des investissements significatifs dès le départ, tels que l'acquisition d'un véhicule, d'équipements spécialisés ou de machines onéreuses.
  • Incluent des frais de fonctionnement élevés, comme des achats importants de marchandises, des coûts de fabrication élevés, ou de fréquents déplacements professionnels.
  • Nécessitent le recours régulier à la sous-traitance ou l'embauche de personnel, ce qui peut complexifier la gestion financière et administrative sous le régime de la micro-entreprise.

Enfin, il est important de noter que le statut d'auto-entrepreneur est conçu pour ceux qui souhaitent entreprendre seuls. Si votre projet implique de vous associer avec une autre personne, vous devrez envisager la création d'une société, telle qu'une SAS ou une SARL, qui permet d'accueillir des associés et de structurer juridiquement votre activité commune.


Statut d'auto-entrepreneur : les questions fréquentes

Puis-je exercer n'importe quelle activité en tant qu'auto-entrepreneur ?

Certaines activités réglementées sont exclues du régime de la micro-entreprise. C'est par exemple le cas des activités agricoles ou des activités artistiques (sauf en cas de renonciation à vos droits d'auteurs). Un auto-entrepreneur ne peut donc pas exercer n'importe quelle activité.

Pour en savoir plus, n'hésitez pas à consulter notre article à propos des activités interdites en auto-entreprise.

Puis-je embaucher un salarié dans ma micro-entreprise ?

Aucune loi n'interdit à une micro-entreprise d'embaucher un salarié. Vous pouvez donc faire appel à du personnel, notamment dans le cadre d'un besoin ponctuel de main-d'oeuvre.

Notez cependant qu'à l'origine, le statut d'auto-entrepreneur a été pensé pour les entrepreneurs souhaitant se lancer seuls. Le recrutement d'une personne supplémentaire peut ainsi s'avérer compliqué pour plusieurs raisons :

  • Une micro-entreprise ne peut pas déduire les coûts liés à l'embauche d'un salarié au moment de payer ses charges sociales. Comme précisé plus tôt, le montant des charges d'une micro-entreprise n'est pas calculé à partir de son bénéfice mais de son chiffre d'affaires.
  • Si le surcroît d'activité généré par l'embauche d'un salarié s'avère important, un auto-entrepreneur risque de dépasser le plafond de chiffre d'affaires auquel est conditionné le maintien de son statut.

Des solutions existent néanmoins pour pallier à ces difficultés, notamment le recours à des prestataires externes. Pour en savoir plus, n'hésitez pas à consulter notre guide complet expliquant comment embaucher en tant qu'auto-entrepreneur.

Dois-je obligatoirement vivre en France pour créer une micro-entreprise ?

Il est tout à fait possible de mener son activité d'auto-entrepreneur depuis l'étranger. L'ouverture d'une micro-entreprise n'est donc pas incompatible avec vos potentiels désirs d'expatriation. Il y a toutefois quelques conditions à respecter, notamment celle de domicilier votre micro-entreprise en France.

Pour en savoir plus : Être auto-entrepreneur et vivre à l’étranger : comment ça marche ?

Je souhaite être accompagné dans la création de ma micro-entreprise : quelles sont mes possibilités ?

Vous n'êtes jamais livré à vous-même en tant qu'auto-entrepreneur ! De nombreux dispositifs existent pour vous épauler à chacune des étapes de votre activité professionnelle, de la création de votre micro-entreprise à son développement. Voici une liste non exhaustive des solutions existantes :

  • Le Contrat d'Appui au Projet d'Entreprise (CAPE) est un dispositif permettant à un auto-entrepreneur d'être accompagné par une entreprise ou une association dans son projet. Il permet ainsi de lancer son activité en étant accompagné, tout en bénéficiant de plusieurs avantages (soutien matériel et financier, couverture sociale similaire aux salariés...). Ce dispositif n'est toutefois pas ouvert à tous les profils : les salariés à temps plein ne peuvent par exemple pas en bénéficier. Pensez donc à vérifier votre éligibilité si vous envisagez cette possibilité.
  • De nombreuses associations d'accompagnement des auto-entrepreneurs existent pour aider les porteurs de projet à atteindre leurs objectifs. Le Réseau Entreprendre par exemple est une association reconnue d'utilité publique qui réunit plusieurs milliers d'entrepreneurs pour aider bénévolement des aspirants entrepreneurs à lancer leur activité.
  • Les pépinières d'entreprises sont également un bon moyen de bénéficier d'un accompagnement pour la création et/ou le développement de sa micro-entreprise. En intégrant une telle structure, un auto-entrepreneur bénéficie à la fois d'une solution de domiciliation, d'un suivi par des professionnels en plus d'être intégré dans un réseau dynamique de créateurs d'entreprises.
  • En tant qu'auto-entrepreneur, une partie de vos cotisations sociales relève de la Contribution à la Formation Professionnelle (CFP). Cette contribution mensuelle vous rend éligible au CPF et vous permet ainsi de disposer de fonds destinés à votre montée en compétences en tant qu'auto-entrepreneur.

Pour en savoir plus : Formation Auto-entrepreneur : quelles sont mes droits ?

 

Bon à savoir

  • Si vous souhaitez bénéficier d’une formation spécifiquement conçue par et pour les auto-entrepreneurs, vous pouvez opter pour les formations Educademy, entièrement finançables par votre Compte Professionnel de Formation (CPF).

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          Au Portail Auto-Entrepreneur, nous prenons en charge vos formalités de création. Nous vérifions également avec vous l’ensemble de vos pièces justificatives ainsi que les informations et options sélectionnées à la création. Nous pouvons aussi vous renseigner sur les aides auxquelles vous avez le droit, notamment l’ACRE. Une fois votre dossier finalisé, nous prenons même en charge la transmission vers le Guichet unique. Contactez-nous !

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    Vous avez désormais toutes les informations essentielles pour faire votre choix. Il ne vous reste plus qu'à valider votre projet et vous lancer !  

 

 

 

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