Travailleur indépendant : définition, statut et démarches pour se lancer
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Mis à jour le 07.08.2025
De plus en plus de Français font le choix de se lancer à leur compte, attirés par la liberté, la souplesse et l’autonomie qu’offre le statut de travailleur indépendant. Que vous souhaitiez ouvrir votre micro-entreprise, exercer une profession libérale ou tester une activité en tant que freelance, il est essentiel de bien comprendre ce que signifie être travailleur indépendant, les démarches à suivre et les options qui s’offrent à vous. Ce guide complet vous accompagne pas à pas pour savoir comment devenir travailleur indépendant et faire les bons choix dès le départ.
L’essentiel à connaître
Le statut de travailleur indépendant concerne toute personne exerçant une activité professionnelle sans lien de subordination.
Plusieurs statuts juridiques existent pour entreprendre seul : micro-entreprise, EI, SASU ou encore EURL.
La protection sociale (maladie, retraite, prévoyance) est spécifique à chaque statut et doit être prise en compte avant de se lancer.
Ce guide pratique vise à vous fournir toutes les informations essentielles pour devenir travailleur indépendant en toute connaissance de cause.
Qu'est-ce qu'un travailleur indépendant ?
Définition du travailleur indépendant
Un travailleur indépendant est une personne exerçant une activité professionnelle sans lien de subordination avec un employeur. Il gère librement son emploi du temps, choisit ses clients, fixe ses tarifs et organise son travail de manière autonome.
Cette catégorie regroupe un large spectre de professions : freelances, consultants, artisans, commerçants, professions libérales, auto-entrepreneurs, etc.
Le travailleur indépendant assume également seul la responsabilité de son activité, ce qui inclut la gestion administrative, comptable, fiscale et commerciale.
Information importante
Le statut de travailleur indépendant n’est pas un statut juridique à proprement parler. Il sert à désigner les personnes qui, contrairement aux salariés, exercent une activité économique à leur propre compte. En ceci, les travailleurs indépendants n’ont pas de donneur d’ordre et n’ont, de fait, pas de contrat de travail, ce qui les rend totalement libres quant à la gestion de leur activité (organisation, clients, prestations, tarifs etc…).
Plusieurs raisons expliquent l'attrait croissant pour ce statut :
Liberté et autonomie : vous choisissez vos missions, vos horaires et vos collaborateurs.
Diversité des projets : la possibilité de travailler pour plusieurs clients permet d'enrichir vos compétences et d'éviter la routine.
Potentiel de revenus : bien géré, un statut indépendant peut offrir une rémunération plus élevée qu'un salaire fixe.
Développement personnel : créer et gérer sa propre activité permet de gagner en compétences transversales et en confiance.
Information importante
Toutes les professions ne peuvent pas être exercées librement en tant que travailleur indépendant. Certaines activités sont réglementées : elles nécessitent un diplôme, une inscription à un ordre professionnel ou une autorisation d'exercer. C’est notamment le cas de certaines professions de santé, juridiques, bâtiment, ou encore des métiers relevant de la sécurité ou du transport. Il est donc essentiel de vérifier les conditions d’exercice avant de vous lancer.
Quels sont les statuts juridiques possibles pour un travailleur indépendant ?
Pour exercer en toute légalité, un travailleur indépendant doit choisir un statut juridique qui servira de cadre légal à son activité. Il dispose pour cela de plusieurs options qui ont chacune leurs spécificités, leurs avantages et leurs contraintes.
L’entrepreneuriat individuel : une solution simple et flexible
Le solopreneur peut exercer sous trois statuts juridiques différents : l’entreprise individuelle dont fait partie la micro-entreprise, l’EURL et la SASU. Vous n’avez pas les mêmes responsabilités selon la forme d’entreprise choisie. Il convient donc de découvrir les caractéristiques de chacune avant de se lancer. Notre conseil, faites votre choix en fonction de votre projet !
La micro-entreprise
La micro-entreprise est particulièrement appréciée par les personnes qui se lancent, en raison de son accessibilité. Une création rapide sans avoir besoin du moindre capital, des formalités réduites, une comptabilité largement allégée… Les nombreux avantages de la micro-entreprise en font la porte d’entrée idéale pour tester une activité ou démarrer en douceur.
Son fonctionnement repose sur un principe simple : vous déclarez votre chiffre d’affaires brut et vos cotisations sociales sont calculées directement sur ce montant. Vous n’avez donc pas besoin d’établir un bilan comptable précis : tenir un livre des recettes suffit.
Bon à savoir
Le livre des recettes est le seul suivi comptable obligatoire pour les micro-entrepreneurs. Toutefois, certaines activités comme les commerçants et fournisseurs de prestations d'hébergement doivent également tenir un registre des achats.
En dessous d’un certain seuil de chiffre d’affaires, vous bénéficiez également de la franchise en base de TVA, ce qui vous exempte de sa collecte et allège encore davantage votre comptabilité.
Côté fiscalité, la micro-entreprise est régie par le régime micro-fiscal. Là encore, seul le chiffre d’affaires est à déclarer. L’administration fiscale applique ensuite un abattement forfaitaire censé compenser vos dépenses et calcule votre impôt sur le revenu à partir du chiffre d’affaires restant.
Jusqu’à un certain montant de chiffre d’affaires, il est également possible d’opter pour le versement libératoire, un système où l’impôt sur le revenu est directement prélevé lors de chacune de vos déclarations de chiffre d’affaires (à hauteur de 2,2% pour les professions libérales, 1,7% pour les prestations commerciales ou artisanales et 1% pour les activités d’achat et vente).
Mais attention : la micro-entreprise, aussi souple soit-elle, présente aussi quelques limites à ne pas négliger. Il n’est pas possible de déduire les frais professionnels, ce qui peut limiter les possibilités d’optimisation fiscale. De plus, vous êtes tenu de respecter un plafond annuel de chiffre d’affaires selon votre activité. C’est un critère à prendre en compte, notamment lorsque l’on souhaite faire évoluer un projet. Vous êtes proche des seuils fixés en auto-entreprise ? Bonne nouvelle ! Il est toujours possible de fermer cette entreprise pour passer à une entreprise individuelle ou une autre forme de société !
Le saviez-vous ?
Depuis 2022, les micro-entrepreneurs bénéficient cependant d’une protection de leur patrimoine personnel grâce à la réforme de l’entreprise individuelle. Cela signifie que vos biens personnels (hors exceptions comme le local ou le véhicule dédié) sont automatiquement protégés en cas de dettes professionnelles.
L'entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL)
En tant que travailleur indépendant, il est possible de créer une EURL, qui permet de structurer son activité sous la forme d’une personne morale, tout en gardant un contrôle total sur la gestion. Ce statut d’entreprise offre plusieurs avantages, notamment une meilleure protection juridique, mais aussi une fiscalité modulable, si vous acceptez d’assumer des formalités plus lourdes qu’en Entreprise individuelle.
L’EURL se distingue d’autres statuts entrepreneuriaux en ce qu’elle permet de constituer une entité juridique distincte : les engagements pris dans le cadre de l’activité relèvent de la société. La personne physique, donc l’entrepreneur, ne risque donc que ce qu’il investit dans la société, car la structure juridique de l’EURL protège ses biens personnels. On parle ainsi de société à responsabilité limitée.
La souplesse fiscale de l’EURL constitue un autre de ses avantages. En effet, deux régimes fiscaux peuvent s’appliquer à ce type d’entreprise. Par défaut, c’est l’impôt sur le revenu(IR) qui est accolé à l’EURL, ce qui peut être avantageux pour les travailleurs indépendants qui dégagent des revenus modestes. Mais, si les bénéfices générés sont importants, elle peut aussi relever de l’impôt sur les sociétés (IS), de sorte à être plus optimisée.
Les formalités de création d’une EURL sont plus importantes. Elle nécessite une rédaction de statuts, un dépôt de capital (même symbolique), une publication d’une annonce légale, une immatriculation au registre du commerce, entre autres.
En matière de gestion, l’EURL doit obligatoirement être associée à une comptabilité complète, ainsi qu’à l’établissement d’un bilan annuel. Ce supplément de formalités permet plus facilement d’embaucher, de s’associer, de faire évoluer son modèle économique. La constitution d’une EURL renforce également la crédibilité aux yeux des clients.
L’EURL constitue un statut juridique rigoureux, qui demande une plus grande gestion, ceci afin d’offrir une grande stabilité aux entrepreneurs qui voient plus loin. C’est donc une option avantageuse pour les travailleurs indépendants ayant pour projet de professionnaliser leur image, qui envisagent une croissance de leur activité, ou qui cherchent à sécuriser leur patrimoine.
La société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU)
La SASU est une forme de société à associé unique. Elle permet de ce fait de professionnaliser son activité, tout en conservant une souplesse de gestion et une protection sociale renforcée.
Le dirigeant (appelé “président”) d’une SASU à la possibilité d’être affilié au régime général de la sécurité sociale, ce qui constitue une différence avec l’EURL. En tant que président d’une SASU, vous bénéficiez donc d’une couverture sociale équivalente à celle d’un salarié d’entreprise en ce qui concerne le régime de retraite et l’indemnisation maladie et la possibilité d’accéder aux allocations chômage sous certaines conditions (ex. en cas de rupture de contrat de travail salarié via la SASU).
Fiscalement, l’imposition par défaut appliqué à une SASU est l’impôt sur les sociétés (IS). Il est possible de ce fait de conserver une partie du bénéfice au sein de la société, en déterminant librement la hauteur de la rémunération du président. Celui-ci peut également percevoir des dividendes, ce qui constitue une différence avec l’EURL. Le modèle fiscal d’une SASU est néanmoins adaptable : dans certains cas, il est possible de demander à ce que l’entreprise relève de l’impôt sur le revenu (IR). Notamment pendant les cinq premières années, si l’activité dégage peu de bénéfices ou si le président de l’entreprise souhaite intégrer les revenus de celle-ci à son foyer fiscal personnel.
Afin de fonder une SASU, il faut se plier à certaines formalités : rédaction de statuts (dont les modalités restent souples), dépôt d’un capital social (sans minimum obligatoire), annonce légale, et immatriculation au registre du commerce. Une comptabilité complète est requise, et la direction d'une SASU comporte des obligations de gestion (assemblées, rapports, bilans).
En sa qualité de société, la gestion d’une SASU requiert néanmoins de l’anticipation et de la rigueur, ainsi qu’une solidité comptable. À cela viennent s’ajouter des charges sociales plus élevées que dans une EURL, même à rémunération équivalente. Bien que cela ne soit pas obligatoire, les dirigeants de SASU ont souvent recours à un expert-comptable.
En définitive, la SASU convient aux travailleurs indépendants qui projettent une activité à forte valeur ajoutée, ou une structuration solide pour, par exemple, collaborer avec de grandes entreprises. Il peut être intéressant de considérer cette option dans le cas où l’on chercherait à se verser un salaire régulier et bénéficier d’une protection sociale améliorée.
Le portage salarial permet à un travailleur indépendant de proposer ses services à des clients tout en bénéficiant du statut de salarié grâce à un contrat avec une société de portage. Ce modèle repose sur une relation tripartite : le travailleur indépendant "porté", la société de portage (employeur administratif) et le client final.
Simplicité administrative : la société de portage gère les contrats, la facturation et les déclarations sociales
Accompagnement professionnel : certaines sociétés proposent du coaching, des formations et un accès à un réseau
Crédibilité accrue : un statut rassurant pour certains clients, notamment les grandes entreprises
Cependant, certains inconvénients sont également à prendre en compte :
Coût élevé : entre les frais de gestion et les charges, jusqu’à 50 % du chiffre d’affaires peuvent être prélevés
Moins de liberté contractuelle : c’est la société de portage qui négocie et signe les contrats
Aucune optimisation fiscale : pas de déduction de frais ou de revenus complémentaires via dividendes
Incompatibilité avec certaines aides à la création d'entreprise (comme l'ACRE ou l'ARCE)
Le portage salarial est particulièrement adapté aux profils en reconversion, aux consultants en mission longue ou aux professionnels souhaitant tester une activité sans créer de structure juridique.
Quelle est la protection sociale pour un travailleur indépendant ?
Un travailleur indépendant a son propre régime social, qu’il soit auto-entrepreneur, freelance, chef d’entreprise ou de société. Les droits sont différents de la protection du salariat, plus limités mais permettant une liberté de choix. Il existe deux régimes sociaux possibles, en fonction du statut :
En micro-entreprise, Entreprise Individuelle (EI) ou Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL), vous êtes affilié à la Sécurité sociale des indépendants (SSI).
Président de SASU, vous relevez du régime général de la sécurité sociale, comme un salarié, sans bénéficier pour autant de l’assurance chômage (vous ne cotisez pas pour ce droit).
Bon à savoir
Le portage salarial n’implique pas un changement de régime social : vous êtes salarié à part entière, avec l’ensemble des droits sociaux liés à ce statut (sous réserve des conditions d’éligibilité au chômage).
La Sécurité sociale des indépendants (SSI), quelle couverture ?
La Sécurité sociale des indépendants est gérée depuis le 1er janvier 2020 par le régime général de la Sécurité sociale. Vous réglez vos cotisations sociales auprès de l’Urssaf et obtenez une couverture de base qui inclue :
L’assurance maladie-maternité : remboursement des soins, arrêts maladie, congé maternité/paternité.
La retraite de base et complémentaire : calculée sur la base des revenus déclarés.
L’assurance vieillesse, invalidité-décès : prestations en cas d’accident grave ou de décès du travailleur indépendant.
Une indemnité journalière : à partir du 4e jour d’arrêt maladie.
Information importante
Afin de prétendre à une indemnisation pour maladie, vous devez justifier d’au moins 12 mois d’affiliation continus dans cette activité.
Bien s’entourer pour sa santé : l’importance de la mutuelle et de la prévoyance
Lorsque l’on est auto-entrepreneur, prendre soin de sa santé ne se limite pas aux rendez-vous médicaux : il s’agit aussi de se doter d’une bonne couverture en cas d’imprévus. Deux outils essentiels existent pour cela : la mutuelle santé et la prévoyance.
La mutuelle santé : un complément indispensable
Contrairement aux salariés, les travailleurs indépendants ne bénéficient pas d’une mutuelle d’entreprise. Pourtant, l’assurance maladie ne rembourse qu’une partie des frais médicaux. La mutuelle – ou complémentaire santé – prend le relais en couvrant tout ou partie du reste à charge (consultations, soins dentaires, optiques, hospitalisation…). Elle permet ainsi d’alléger considérablement ses dépenses de santé, tout en accédant à de meilleurs soins.
La prévoyance : sécuriser son avenir en cas de coup dur
La prévoyance santé, quant à elle, intervient dans des situations plus lourdes : arrêt de travail, invalidité, ou décès. Elle permet de garantir un revenu de remplacement, ou un capital versé à vos proches, selon les garanties souscrites. Pour un auto-entrepreneur, cette protection est essentielle, car l’indemnisation versée par la sécurité sociale est souvent limitée, voire inexistante, selon la situation.
Souvent considérée comme une échappatoire aux contraintes du salariat, la volonté d’indépendance professionnelle nécessite de prendre connaissance des différentes obligations qu’elle implique. Pour vous aider à y voir clair, voici un portrait des différents avantages et inconvénients de la vie de travailleur indépendant.
Les avantages du travailleur indépendant
La liberté d’organisation
C’est le premier avantage auquel on pense au moment d’envisager l’indépendance. Car en matière d’organisation, le travailleur indépendant définit ses propres règles : il choisit ses horaires, ses périodes de congés et son lieu de travail, ce qui lui donne une flexibilité idéale pour adapter son activité professionnelle à sa vie personnelle.
Le choix de son activité
En plus de son organisation, le travailleur indépendant est également libre de déterminer pleinement les conditions de son activité. Il choisit ses clients, la nature des prestations qu’il leur propose, le tarif auquel il les vend et sa manière de faire, et ce sans avoir à rendre de compte à une hiérarchie. Autant d’éléments qui lui permettent d’aligner pleinement ses missions avec ses compétences, et de faire évoluer son activité au gré de ses aspirations professionnelles
La possibilité de reconversion
Le travail indépendant constitue un excellent levier de reconversion. Il permet de tester une nouvelle activité secondaire tout en conservant son emploi salarié, en percevant ses droits au chômage ou en poursuivant ses études
Un potentiel de revenus plus important
Bien qu’il ne soit jamais assuré, le chiffre d’affaires d’un travailleur indépendant peut croître rapidement si son positionnement est bien défini, que la demande existe et que son expertise se démarque. Contrairement au salariat, les limites de rémunération dépendent avant tout des objectifs fixés et non d’une grille prédéfinie.
Les contraintes du travailleur indépendant
L’instabilité des revenus
Contrairement aux salariés, les travailleurs indépendants n’ont pas de contrat fixe leur garantissant un salaire régulier. Leur revenu peut donc fluctuer d’une période à l’autre, ce qui implique d’avoir une bonne tolérance à l’incertitude, une bonne capacité d’organisation financière et parfois de disposer d’un filet de sécurité avant de se lancer.
La charge administrative
L’indépendance implique également d’être autonome dans la gestion administrative de son activité. Entre la facturation, la comptabilité et les obligations fiscales, la charge administrative peut vite s’avérer chronophage et énergivore, surtout lorsque l’on ne dispose pas d’outils adaptés.
Une protection sociale plus limitée
Les travailleurs indépendants sont moins couverts par les protections sociales dont bénéficient les salariés. Ils ne disposent ni de congés payés, ni d’assurance chômage (sauf cas très spécifiques comme l’ATI, rarement applicable en pratique), et leur couverture santé ou retraite est généralement plus limitée. La souscription à une prévoyance et/ou à une mutuelle santé complémentaire est donc souvent recommandée.
Un accès au crédit ou au logement parfois plus difficile
Du fait de l’instabilité de leurs revenus, les travailleurs indépendants peuvent être confrontés à la réticence des banques ou des propriétaires. Présenter une activité stable, un bonchiffre d’affaires ou des garanties est souvent nécessaire.
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Titulaire d’un double diplôme en conception-rédaction, Léonie souhaite accorder une place majeure à l’écriture dans sa vie professionnelle. Elle rejoint l’équipe en charge du blog et de l’académie, pour faciliter l’accessibilité des contenus du Portail Auto-Entrepreneur.
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