Solopreneur

En France, le terme solopreneur est un concept récent pour définir un entrepreneur polyvalent. Apparu dans les années 1990 avec l’arrivée d’internet, il est la contraction des termes “solo” et “entrepreneur”.

Définition

Le solopreneur est un chef d’entreprise qui n’a ni associé, ni salarié. Il prend la responsabilité du développement de son activité, mais également de l’aspect administratif. Toutefois, il est possible pour lui de faire appel à des prestataires ponctuels pour se décharger de certaines missions.

Le terme solopreneur est principalement associé à des personnes évoluant dans les métiers du digital. Le principal avantage est la possibilité de travailler en toute autonomie et depuis n’importe où. Il bénéficie donc d’une grande liberté.

Voici quelques notions qui permettent de mieux définir le solopreneur :

• Un cadre de travail en toute autonomie ;
• Une diversification des revenus ;
• Une activité en lien avec le digital ;
• La possibilité de s’implanter n’importe où dans le monde car il n’est pas rattaché à un lieu de travail.

Différences avec le statut auto-entrepreneur

Il faut bien comprendre que le solopreneur est un entrepreneur. En ce sens, la différence majeure n’est pas sur le plan juridique mais bien sur la manière de gérer un business.

Le solopreneur se caractérise par son indépendance. Ses missions ne sont que très peu liées à de la sous-traitance. Ainsi, il agit seul et profite d’une large flexibilité dans son travail, le but étant d’avoir un contrôle total sur son activité.

Le travailleur indépendant peut être défini comme un prestataire de services ou un commerçant. À l’inverse, le solopreneur fait fructifier son expertise en proposant des prestations annexes.

Prenons l’exemple d’un développeur de site web. En tant que solopreneur, il n’est pas seulement l’éditeur d’un site, il propose également des services de conseils liées au design, au SEO, et plus généralement à l’entretien du site.

Les qualités requises

Certaines qualités peuvent être utiles au solopreneur pour développer son projet.

En premier lieu, vous travaillez seul. L’autonomie est donc une qualité nécessaire pour perdurer.

Bien sûr, il est toujours possible de déléguer certaines tâches, pour gagner du temps ou par manque de connaissance : votre capacité d’organisation et de priorisation de vos missions est primoridiale.

Nous vous recommandons de faire preuve de discipline et de vous fixer des objectifs concrets. Cela vous permet de garder un oeil sur les résultats obtenus, mais également de booster votre motivation. La persévérance est nécessaire. Avec un but bien défini, vous avez moins de mal à agir sans baisser les bras.

Il peut être difficile de se lancer seul dans une aventure entrepreneuriale, n’hésitez pas à vous entourer pour obtenir de l’aide ou des conseils.

Enfin, au vu de toutes les fonctions à endosser pour son entreprise, il est également recommandé d’être curieux et créatif pour se former et développer son expertise.

Les compétences nécessaires

La polyvalence est la principale compétence dont le solopreneur doit faire preuve. Il doit non seulement être expert de son domaine, mais également être apte à réaliser des missions annexes : conseil, vente, marketing, comptabilité…

Il faut bien comprendre que le terme solopreneur ne fait pas référence à un métier, mais à une manière de gérer une entreprise.

L'une des principales qualités est la capacité à être multi casquettes, car la gestion d'une entreprise individuelle ne demande pas seulement une expertise dans un domaine. Ainsi, pour penser à la croissance de son commerce, le solopreneur doit prendre en compte : la stratégie marketing et la communication (gestion des réseaux sociaux, mise en valeur d'un site web), la comptabilité, l'administratif, le développement e-commerce s'il vend des produits ou le business plan s'il réalise des prestations de service...

Un solopreneur utilise généralement des outils numériques pour automatiser des tâches et maximiser son efficacité. C’est ce qui lui permet de gagner du temps et de pouvoir rester autonome en faisant rentrer toutes ses activités dans son emploi du temps. La maîtrise de ces outils est donc une compétence nécessaire.

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Peu d’investissement

Généralement associé aux métiers du digital, le solopreneur n’est pas contraint par un investissement financier conséquent lors du lancement de son activité. En effet, l’aspect le plus important est la qualité de son projet de départ. Il doit avoir réfléchi à ce qu’il souhaite vendre et la manière dont il souhaite faire fructifier son business.

En prenant en charge l’intégralité (ou la plupart) des missions d’une entreprise, il réduit également ses coûts d’exploitation et ses charges sociales et administratives.

Enfin, le solopreneur n'a pas de contrainte liée à un local (pas de stockage) ou des salariés.

Une liberté dans la prise de décisions

Le terme solo porte bien son nom. Cet indépendant profite d’une totale liberté quant à la gestion de son activité. En premier lieu, il peut décider de la quantité de travail qu’il souhaite se donner, de son rythme, de ses tâches et enfin, de sa rémunération.

Il est le seul maître à bord quant à son emploi du temps et ses objectifs. Cet aspect de l’entrepreneuriat tend à séduire de plus en plus de personnes !

De nombreux métiers possibles

Le statut de solopreneur se prête à de nombreux secteurs d’activité, en particulier dans l’univers en ligne. Certains métiers sont particulièrement prisés, comme le conseil, le coaching ou encore l’accompagnement des entreprises. Lorsqu’un solopreneur possède un parcours solide et une expérience significative, il peut proposer ses services en tant que consultant, coach ou conseiller, afin d’aider ses clients à prendre des décisions stratégiques et à mieux gérer leur activité. Il peut également accompagner un futur entrepreneur dans la création et le développement de son entreprise.

La vente représente également une voie intéressante. Un solopreneur peut commercialiser ses produits via un site e-commerce, une activité qui demande un investissement initial relativement modeste. Par exemple, le recours au dropshipping permet de vendre sans avoir à gérer de stock, les produits étant expédiés directement en fonction des commandes. Dans ce cas, son travail consiste principalement à optimiser son site, à attirer du trafic, à améliorer le référencement naturel (SEO) et à enrichir régulièrement son catalogue en ligne.

Enfin, les services constituent un domaine particulièrement vaste. De photographe à assistant virtuel, en passant par masseur ou coiffeur, de nombreux métiers axés sur la prestation peuvent être exercés en solo, offrant ainsi une grande liberté.

Des risques limités

En agissant seul, vous limitez les risques financiers liés à la création d’une société (bureaux, salariés…). Ainsi, vous pouvez plus facilement tester la faisabilité de votre projet et ajuster rapidement.

La compatibilité avec la micro-entreprise

Pour un solopreneur, choisir le statut de micro-entreprise représente une option à la fois simple et avantageuse. Ce régime est particulièrement adapté aux entrepreneurs qui souhaitent se lancer rapidement, sans se noyer dans des démarches complexes. En effet, la création d’une micro-entreprise peut se faire en quelques minutes seulement, et sa gestion reste très accessible au quotidien, ce qui permet de se concentrer pleinement sur son activité.

Ce statut offre également une grande flexibilité, puisqu’il est possible de le cumuler avec d’autres situations professionnelles ou personnelles. Que vous soyez au chômage, salarié, étudiant ou retraité, vous pouvez tout à fait exercer en tant que micro-entrepreneur. Cette souplesse en fait une solution idéale pour démarrer une activité en solo, tester un projet ou générer un revenu complémentaire en toute légèreté administrative.

Bien choisir son statut juridique

Avant de se lancer en tant que solopreneur, il est essentiel de choisir un statut juridique adapté à son projet, à son activité et à ses ambitions.

La micro-entreprise reste l’un des statuts les plus populaires pour démarrer, en raison de sa simplicité administrative et de sa fiscalité allégée. À l’image du statut du solopreneur, l’auto-entreprise est idéale pour tester une activité ou un secteur, tout en profitant d’une indépendance professionnelle.

Il vous est également possible de faire le choix d’une Entreprise Individuelle (EI). Contrairement à la micro-entreprise, une EI permet de réaliser le chiffre d’affaires de son choix, sans contraintes de plafonds.

Vos ambitions évoluent ? Selon la croissance prévue de votre chiffre d’affaires, la nature de vos charges ou votre besoin de protection sociale, il peut être pertinent d’envisager d’autres formes juridiques, comme une Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL) ou une Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle (SASU). Se faire accompagner par un conseiller spécialisé peut vous éviter bien des erreurs à ce stade.

Fixer ses tarifs

Fixer ses prix est souvent l’un des défis majeurs pour un solopreneur. Il ne s’agit pas simplement d’aligner ses prix sur ceux du marché, mais aussi de prendre en compte la valeur réelle de son travail, son expertise, le temps investi et les charges à couvrir.

Un prix trop bas peut nuire à votre crédibilité ou vous mettre en difficulté financière, tandis qu’un tarif trop élevé peut freiner vos premiers clients. L’idéal est de tester, d’ajuster au fur et à mesure, et de ne pas hésiter à justifier ses prix en valorisant son savoir-faire.

L’important est d’effectuer une veille afin d’être conscient des prix pratiqués. Vous pouvez vous renseigner sur les propositions de grandes entreprises comme d’indépendants, comme vous.

Prenez également en compte qu’un marché évolue. Vous pouvez donc réajuster vos prix fréquemment.

Trouver des clients

Le développement d’une clientèle fidèle est la clé de la pérennité en tant que solopreneur. Cela passe par une présence régulière et stratégique, en ligne comme hors ligne.

Mais avant d’en arriver à ce graal des entrepreneurs, la première étape reste de trouver ses premiers clients. Rassurez-vous, il existe de nombreuses manières de rencontrer votre public ! Entre site internet professionnel, optimisation des profils sur les réseaux sociaux, participation à des événements ou encore bouche-à-oreille, il existe une multitude de leviers que vous pouvez activer afin de vous faire connaître.

Notez que la communication est la clé du succès. En alliant l’entretien de votre réseau et la quête de prospects, vous augmentez vos chances de bâtir une activité durable.

Voici quelques astuces pour rencontrer vos premiers clients plus facilement :

• L’inscription sur des plateformes dédiées

En tant que solopreneur, vous pouvez parfaitement vous inscrire sur des plateformes dédiées aux freelances. Pour cela rien de plus simple, il suffit de vous créer un profil le plus complet possible, afin de mettre en avant l’ensemble de vos compétences. Vous augmentez ainsi vos chances d’être mis en contact avec des personnes intéressées par votre profil.

• La prospection

Vous avez une idée bien définie des clients que vous souhaitez rencontrer ? La prospection, c’est-à-dire l’entrée en contact avec une cible, peut alors parfaitement vous correspondre.

Après avoir défini les besoins de vos prospects, il vous est possible d’utiliser une multitude de canaux pour les contacter : e-mail, téléphone, réseaux sociaux… Notez que la correspondance par mail reste le canal le plus utilisé !

• La création de contenu sur les réseaux sociaux

Facile à prendre en main et peu couteux en termes financiers, la notoriété sur les réseaux sociaux à un grand rôle à jouer dans la quête de clients.

Sélectionnez le réseau qui vous correspond le plus et renseignez-vous sur les attentes de celui-ci avant de vous lancer. Une fois votre profil créé, assurez-vous de poster régulièrement et d’interagir avec votre communauté.

Meilleur réseau social pour les auto-entrepreneurs

• Constituez-vous un réseau

En débutant, n’hésitez pas à vous entourer ! Vous pouvez faire le choix de professionnels évoluant sur le même secteur que vous, d’autres entrepreneurs ou simplement de votre entourage intime.

Envie d’évoluer vers un l’entrepreneuriat ? Le Portail Auto-Entrepreneur prend en charge, pour vous, la création de votre micro-entreprise.

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